Transcript de la conclusion de l’épisode
Pablo Sara pour conclure
Sara Comme l’a dit Pablo en amont, chez frugarilla on poursuit, on explore les numériques essentiels, ce qu’est ce concept. On est dans cette phase, on essaie de comprendre, on essaie de projeter. Tu as définit tout à l’heure un peu ta vision du numérique responsable, on a parlé de low-tech, d’innovation frugale. Qu’est-ce que tu mettrais, toi, derrière cette terminologie de numériques essentiels, est-ce que tu y vois quelque chose ?
Alan Fustec Ah ben oui, bien sûr, tout de suite ! Tout de suite, tout de suite, tout de suite : c’est le numérique frugal. C’est-à-dire, effectivement, des systèmes d’information, incluant l’internet - puisque l’internet c’est un cerveau mondial, c’est absolument génial, il faut pas jeter ça, il faut le garder - mais avec de la frugalité de partout, de partout, de partout. C’est-à-dire que, on peut faire fonctionner des ordinateurs, avec des processeurs qui sont beaucoup moins puissants. On peut faire fonctionner des télécommunications avec des débits qui sont plus faibles. On n’a pas besoin d’avoir des photos 4K ou 8K à chaque fois qu’on ouvre son écran. Donc, voilà, il faut réduire la complexité de partout pour pouvoir tout garder. Et c’est ça l’idée des essentiels, et du numérique frugal. Vous allez avoir du numérique frugal au sens technique du terme et vous allez avoir un numérique frugal au sens fonctionnel du terme, comme on l’a dit tout à l’heure : 50% des fonctionnalités qui existent et qui encombrent les ordinateurs et les réseaux ne sont pas utilisées.
Donc, oui, les essentiels c’est ça, c’est la frugalité généralisée appliquée au numérique.
Pablo Merci. Ainsi se conclut notre entretien in situ à Kerlotec avec Alan Fustec, merci.